RETOUR AUX SOURCES

Exposition personnelle

Du 30 juin au 1er octobre 2024

 Artiste associée à la Maladrerie Saint Lazare en 2023 et 2024

Catalogue de l’exposition : Retour aux sources. Entretien Julie Legrand / Hélène Lallier. Textes de Manuel Fadat, Isabelle de Maisonrouge, Harald Fernagu. Editions Lord Byron. 100 pages. 2024.

 Entretien avec Hélène Lallier, directrice de la Maladrerie Saint Lazare

Hélène Lallier : Cette exposition est le fruit d’une collaboration au long cours avec la Maladrerie Saint-Lazare. Comment avez-vous abordé cette expérience et quels partis pris avez-vous engagés ?

 

Julie Legrand : J’ai vécu une situation totalement inédite car il est rare d’être invité à exposer deux années de suite dans le même lieu : les six premiers mois mont permis de faire un état des lieux de mon processus créatif, de réfléchir aux enjeux du site et de jeter les bases expérimentales d’un travail artistique dédié à la Maladrerie. Une première exposition s’est tenue en juin 2023 : le collectif Nysa a réalisé deux grandes installations sur site autour du thème de l’humus ; je présentais pour ma part une série d’œuvres de 2021 à 2023 en verre et céramique, ou verre et pierre (la série des Maisons noires, les Pistils vagins, Sakura, etc.). Ces sculptures ont donné naissance à deux nouvelles séries.

Pour la première, j’ai fait le choix d’œuvres très libres, en verre filé et soufflé au chalumeau, jouant sur un trouble entre animal et végétal, système de reproduction floral et humain, microcosme et macrocosme. Ce sont des jeux d’improvisation où je mixais avec plaisir tous types de verre et inventais différentes techniques au chalumeau. L’essentiel était la vitalité de la forme, son dynamisme, son fouetté et les rapports de couleurs. Profitant des nuances permises par l’éclairage spécifique du lieu et le savoir-faire de l’équipe de la Maladrerie, j’ai souhaité que le chromatisme des pièces se diffuse en ombres colorées sur de grandes tables fines que nous avions construites pour l’occasion.

La série des Maisons noires a quant à elle, donné naissance à un travail de fond, patient et studieux, en pâte de verre et éclats de verre rouge, qui a lui-même abouti aux Périodiques et la deuxième année aux œuvres comme À la Racine (2024).

Autant les pièces végétales se nourrissaient d’un univers débridé et fantasque, dans lequel on pourrait retrouver mon amour pour l’artiste Jérôme Bosch, autant Les Périodiques pouvaient se rapprocher d’un travail d’étude documentaire, long et répétitif, afin de trouver les bonnes carnations, tonalités et proportions. Là encore la couleur et la lumière étaient mes guides.

Dans cette première exposition, je souhaitais que le regard se concentre et parte de l’intime, grâce à des œuvres plutôt petites et denses, corporelles, ou assumant une part liée à la vitalité du végétal. Il s’agissait aussi d’un début de réflexion sur les cycles infinis de la vie et de la mort induits par un lieu comme la Maladrerie Saint-Lazare.

Pour la deuxième exposition, j’ai visité plusieurs jardins et musées botaniques, le festival de chalumeau « Flame off», et divers musées et centres d’art contemporains. J’ai réalisé de nombreux croquis de plantes, de fleurs, de systèmes racinaires. J’ai également lu des ouvrages scientifiques de botanique dont certains expliquaient chronologiquement l’apparition des divers types de végétaux depuis les origines de la Terre (mais aussi la photosynthèse oxygénique, le fonctionnement de la symbiose mycorhizienne, etc.) et la manière dont ces différents systèmes biologiques ont créé un espace de vie possible dont bénéficient, entre autres, les mammifères que nous sommes. Je suis fascinée par cette mise en perspective temporelle qui part du fond des âges, qui nous englobe en tant qu’espèce et nous dépassera inéluctablement, quelle que soit l’acuité pour chacun de nos vies concrètes et bien présentes.

Cela transparaît dans certaines œuvres de la deuxième exposition intitulée « Retour aux Sources » : A la Racine en fait partie ; révélée en première étape de l’exposition « Alchemist » au Centre d’art contemporain Eleven Steens à Bruxelles en mars 2024, c’est la première sculpture où je réunis pâte de verre et verre filé. Elle représente des pieds de verre, tranchés par une plaque de verre à vitre symbolisant la limite du sol et du sous-sol, qui sortent de terre et se prolongent en treize ramifications de verre filé et soufflé au chalumeau. Les hampes florales semblent crier ou chanter ; chaque bourgeon éclos au sein d’une chorale végétale crève les rayures fines du verre borosilicaté[1].

Ainsi l’humanité naît et se nourrit des fruits de la terre avant de la nourrir elle-même. La « mise en terre » récente de proches faisait écho intimement au passé funéraire de la Maladrerie, mais aussi au sol picard ravagé par les guerres autant que labouré par les moissons, et a exacerbé mon imaginaire.

 

Si la première exposition focalisait sur l’intime, la deuxième exposition a pris de la hauteur. D’une part elle s’est inscrite dans un rapport transhistorique au temps, en remontant aux stromatolithes primitifs de l’époque de la création de la vie sur terre, avec une œuvre comme Aux commencements. Ayant un temps hésité avec le titre « Mange tes morts » pour l’exposition (après tout la Maladrerie avait pour axes l’histoire d’une léproserie, la nutrition et la santé), il me fallait avoir une vision plus large. D’une certaine manière, la transmutation des âmes trouvera un écho dans Le Coeur, œuvre trilobée en céramique rouge brique qui repose sur des plaques de verre à vitre, et de la terre de laquelle fusent des fils de verre aux teintes vertes proches de celles des plaques vitrées. Cette sculpture, paradoxalement stable et bien campée, s’étire et s’allonge comme la pointe d’une flamme qui tremble.

D’autre part, en point de mire, un trapèze, une main qui tremble elle aussi et qui tient bon. Jusqu’à quand? Ou plutôt, depuis combien de temps est-elle là ? Au bout d’une nef haute et profonde, Se raccrocher aux branches condense deux temps à la concomitance impossible, celui rapide du trapéziste et celui de la lente croissance. Il faudrait prendre une décision, mais laquelle ? Bouger ? Mais dans quel sens ? Un réchauffement climatique ? Où ça ? L’humain cherche à se sortir d’une situation qu’il a lui-même créée. Surtout ne rien changer, ne pas bouger… De toute façon, ce sont les plantes qui gagnent à la fin… Ou bien c’est un combat qui unit l’humain et le végétal dans une symbiose risquée mais fertile ? Fertile… « Nous sommes tous des terres fertiles », titre d’une de mes expositions qui s’est tenue en 2020 à la Fondation Écureuil de Toulouse… La question me travaille. Les œuvres qui m’intéressent sont celles qui font coexister des réalités antinomiques. Entre Le Coeur et Se Raccrocher aux branches, il aura fallu traverser Les Assemblées et Les Flèches du temps, totems érectiles et culbutos de nos passions constructivores, elles-mêmes rattrapées par le végétal. Ainsi, j’ai pensé l’exposition de 2024 comme un déplacement au sein de la Maladrerie, la traversée d’un paysage à la fois géographique, symbolique et temporel.

 

Hélène Lallier : Dans votre démarche, l’hybridation se révèle, les croisements entre art et sciences sont prégnants. Qu’est-ce qui vous inspire, vous anime dans ceux-ci ?

 

Julie Legrand : Plus le temps passe, plus je lis d’ouvrages liés à la botanique, à l’histoire de notre planète mais aussi à la sociologie et à l’histoire de l’art. Je suis issue d’un cursus littéraire puisque j’ai fait khâgne, puis une maîtrise à Paris VIII articulant littérature, philosophie et esthétique et un DNSEP à l’école nationale supérieure d’art de Cergy. Mais le fait d’être sculptrice m’amène obligatoirement à intégrer la physique dans ma démarche.

 

Techniquement, en autodidacte, je procède à tâtons, et en rêveuse, je sors des usages habituels des matériaux qui finissent par confiner aux préjugés. Le verre est fragile ? Oui, mais en compression il est plus solide que le béton. Le verre est cassant ? Oui, mais étiré finement il est très souple…. Les Membres fantômes, avec ses fils de verre noir de deux mètres de haut ou Soulever les montagnes avec ses pierres de granit rose portées par des plaques de verre de deux mètres trente de haut sont des œuvres héritières de ces réflexions sur les potentialités contre intuitives des matériaux. J’aimerais dépasser le stade expérimental, m’entourer de scientifiques et d’ingénieurs pour travailler moins à tâtons. En réalité, nul doute que les scientifiques suivent aussi ce processus incrémental d’améliorations successives qui amène à repousser des limites. Travailler avec des matériaux « à transformations » pour lesquels la chaleur a une importance déterminante comme le verre ou la céramique, me conduit aussi vers la mécanique des fluides et la chimie…

Je m’intéresse aussi à la médecine, à la biologie, au fonctionnement du corps en détail et de façon holistique. Convaincue que l’esprit est lié au corps et en est l’expression la plus aboutie, le corps est une de mes portes d’entrée pour la compréhension du monde. A ce titre, les arborescences créées ces quinze dernières années étaient inspirées des systèmes veineux, le mien étant familialement fragile. Cela m’a amenée à étudier les arborescences végétales, les éclairs, les fractales ou la cartographie des réseaux, une nouvelle science décrite par Manuel Lima dans son superbe ouvrage Représenter la complexité aux éditions Eyrolles.

Le fait que le temps passe, et fasse évoluer le corps, modifie mes perceptions. La ménopause est un bouleversement majeur du corps féminin. L’œuvre Les Périodiques résulte de ces questionnements basés sur des ressentis qui opèrent comme des portes d’entrées vers des interrogations plus vastes liées au devenir de la civilisation ou à l’écologie. Le rapport à la science est donc une quête de compréhension du monde que ce soit par le biais de la physique, de la botanique, de la sociologie ou de la philologie…

 

Hélène Lallier : Vous êtes une sculptrice multi-matériaux avec une spécialité dans le verre contemporain : comment a débuté l’aventure avec cette matière ?

 

Julie Legrand : Sortie des Beaux-arts de Cergy Pontoise en 1999, j’ai rencontré le verre deux ans plus tard en visitant la Verrerie Ouvrière d’Albi, lors de ma résidence au Centre d’art contemporain Le Lait. C’était une verrerie industrielle, type hauts fourneaux produisant des dizaines de milliers de bouteilles par jour. Il faisait chaud, la matière était en fusion, j’ai attrapé le virus.

J’ai réalisé une première œuvre avec une tonne de bouteilles vides qui s’appuyaient contre un mur et une coulure de verre qui sortait d’une prise électrique de l’autre côté du même mur. Le verre industriel, bien moulé, bien soufflé, revenait à un état liquide, quasi sauvage. Sa fluidité retrouvée m’a fascinée.

 

J’ai passé ensuite trois semaines dans l’atelier d’Alain Villechange, l’un des meilleurs verriers au chalumeau d’Europe. Cela m’a mis le pied à l’étrier. J’ai acheté un chalumeau, construit mon four avec l’aide d’une amie, et me suis lancée. A ce moment-là, en raison d’un parcours d’études déjà longues, j’ai choisi une voie autodidacte. Travailler le verre dans l’atelier – maison est devenu mon quotidien. De ce fait mon processus de création est très personnel.

Au fil du temps, tous les éléments présents à la base dans l’atelier, tout ce que je pouvais glaner et ramasser s’est hybridé avec cette nouvelle matière. Les révolutions se trament à bas bruit ; comme les plantes, cela se passe sous terre et l’explosion florale n’en est que plus belle.

Il y a deux ans, j’ai été invitée au BIG, le Glass International Festival de Biot, pour représenter la France aux côtés de Lino Tagliapietra pour l’Italie et Dave Walters pour les États-Unis. Cette reconnaissance internationale du milieu du verre rejoint celle du milieu de l’art contemporain. D’ailleurs, j’enseigne aussi bien le travail du verre que celui de la sculpture contemporaine et des installations à l’École d’Art du Beauvaisis.

 

Hélène Lallier : Les Flèches du temps forment une nouvelle installation de trois pièces majeures établies à partir d’éléments hétérogènes ? Comment les avez-vous pensées ?

Julie Legrand : Cette œuvre est héritière des Assemblées, des colonnes de vaisselles en verre empilées, une série que je réalise depuis 2009 et que je présente en introduction de la nef. Il y a trois ans, j’ai couché sur le papier le désir de colonnes semi-couchées, se relevant comme des culbutos et pointant comme des canons. Je souhaitais que les pointes arrivent au niveau du visage des spectateurs en un vrai face à face. Mais réaliser ces sculptures en verre était trop complexe car cela nécessitait de souffler des volumes beaucoup trop imposants et lourds. Quand j’ai arpenté le centre de la nef de la Maladrerie et cherché à accompagner la traversée du spectateur jusqu’à Se Raccrocher aux branches, ce désir de colonnes en biais est remonté à la surface. Si j’aime Les Assemblées, je me suis éloignée de leur esthétique car j’avais l’impression que le charme du verre coloré détournait des enjeux du travail d’assemblage. J’ai donc acté ce désir et me suis lancée dans la réalisation

à grande échelle de ces volumes en équilibre sur tranches de bois, de verre et de granit. C’était l’occasion de travailler des jeux des jeux de continuité, de transition et de rupture, tant au niveau des matières que des coloris. Je souhaitais aussi poser les bases d’un dialogue entre des matériaux et des techniques qui me sont chers : la céramique, le verre, le bois tourné, la vannerie et des objets trouvés ou transformés, en marbre, métal ou plastiques. Tous sont liés : le bois, le verre et la céramique se travaillent par tournage ; l’osier et le verre se ressemblent en tant que matières longilignes, étirées jusqu’à devenir un cheveu (ce qui est différent du fil ou du câble qui gardent un diamètre uniforme). La céramique, le bois, le verre, le plastique ont des rapports de couleurs et de matières magnifiques…

Il y a ensuite les rapports des objets entre eux : selon moi, ils ne sont pas hétéroclites mais hétérogènes et liés par des rapports de sens. Ce sont principalement : 1° des gravats de maisons abandonnées 2° des éléments de construction 3° des éléments de mobiliers 4° des objets domestiques 5° le tout lié par des éléments en verre, en bois, en céramique ou en métal opérant des transitions vers des formes florales en osier ou en verre. En tranches se dessine une histoire de cataclysme, de ruptures, d’ambitions humaines contrariées qui laissent progressivement la place à une végétation triomphante. C’est une vision personnelle, je le conçois. Tout le jeu du fabriqué / récupéré / retravaillé est affaire de clin d’oeil à des artistes que j’apprécie, le porte-bouteille en plastique orange faisant évidement référence à Duchamp mais aussi au « Ready Made Color » de

Claude Briand Picard et Antoine Perrot, tandis que les paniers de fruits en grillage métallique noir font écho à Ruth Asawa, ou les objets « tombés » et ramassés à Alain Monvoisin et au Tractatus de Wittgenstein. L’art est un jeu de ricochets.

 

[1] Le borosilicate est un type de verre utilisé fréquemment dans la verrerie scientifique en raison de sa résistance aux chocs thermiques.

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Communiqué de presse

Julie Legrand construit une œuvre singulière qui fait résonner l’intime de sa vie vie avec l’histoire des lieux où elle expose, les enjeux environnementaux et les potentialités des matières qu’elle explore avec autant d’énergie que de raffinement. Reconnue pour son travail du verre sous toutes ses formes et ses associations verre et pierre et verre et céramique, elle nous montre aujourd’hui que ses recherches vont au-delà de ces matières en faisant dialoguer de nombreux objets manufacturés – allant de la lance à incendie au pneu de voiture en passant par un dessus de cheminée en marbre – avec leurs continuations formelles et colorées en verre, céramique, osier et bois tourné.

« Cette exposition participe d’un vaste mouvement de compréhension de la place de l’humain dans le temps et dans la chaîne du vivant. Grâce à plusieurs installations sculpturales en verre, céramique et matières végétales, je procède à une exploration de mes racines, j’interroge l’histoire de la Maladrerie Saint Lazare, si liée aux cycles de la vie et de la mort et à la transformation des molécules de chaque corps en partie prenante du territoire. Organisée comme un paysage que l’on traverse et arpente, l’exposition laisse remonter des profondeurs les âmes enfouies, interroge les molécules primordiales, des premières cyanobactéries qui ont permis la photosynthèse oxygénique aux plantes à fleurs actuelles. » (JL)

A partir de ces pensées, elle investit la nef de la grange médiévale avec trois séries d’œuvres nouvelles. Les Flèches du temps, grandes sculptures de 3 à 4 m de long bousculent la hiérarchie des matières et des techniques. A travers l’association d’éléments de bâtiments détruits, d’objets associés à l’univers de l’habitat et de matières qu’elle transforme directement telles que la céramique, le verre et le bois, elle questionne le devenir de notre civilisation, la transformation du paysage par l’humain et, à terme, la potentielle digestion de l’humain par la nature. L’ambition constructive et terrassière est mise en regard de la puissance du végétal, de sa vitalité colorée et sexuelle et de son développement dynamique.

A la racine et Se raccrocher aux branches, deux œuvres de grande taille en pâte de verre et verre soufflé au chalumeau, apparaissent comme des visions, des temps suspendus, où corps humain et végétal transmutent, se marient et fusionnent.

En dialogue avec les Assemblées, colonnes de verre érectiles réalisées de 2010 à 2023, les œuvres Au commencement, de 2024, en céramique et verre bombé, et plusieurs œuvres en verre filé de 2023 jouent avec finesse du rapport au sol et confrontent l’énergie des origines et le raffinement des jeunes pousses au caractère brut de blocs de bétons à même le dallage de la nef de la grange.

Julie Legrand déploie une technicité et une ingéniosité remarquables mises au service d’une grande sensibilité et propose un ensemble d’œuvres à la fois brutes, baroques et précieuses qui toutes se dévoilent dans un dialogue complice les unes avec les autres. Elle laisse aussi découvrir pour la première fois ses croquis et esquisses préparatoires à la construction d’une exposition.

La Maladrerie Saint Lazare 203 rue de Paris, 60000 Beauvais France – Téléphone 03 44 15 67 62 – Site web maladrerie.fr

Rencontres autour de l’exposition :

Dimanche 30 Juin 2024 – 15h : Visite “Regard sur…” avec l’artiste
Dimanche 8 Septembre 2024 -15h : Dialogue “art et nature” entre Richard Pereira de Moura, artiste-géographe et Julie Legrand dans le cadre des Journées des plantes
Dimanche 22 Septembre 2024 – 11h : Rencocntre avec l’artiste dans le cadre du Mois de l’architecture et du patrimoine
Dimanche 29 Septembre 2024 -15h : Signature du catalogue et rencontre
avec l’éditeur Laurent de Verneuil, la directrice du site Hélène Lallier et l’artiste dans le cadre du dernier jour de l’exposition.

Accès : Depuis Paris, à 1h20 en passant par l’A115, ou à 1h15 depuis gare du nord / Depuis Amiens, Depuis Lille à 2h en passant par l’A1 / Depuis Bruxelles à 3h en passant par l’E19